Le Domaine du Sauvage
Luc Olivier / Maison du Tourisme de la Haute-Loire
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Un beau sentier, au départ du site du Sauvage, vous emmènera au travers de landes à callunes, vers des tourbières d’altitude, mais aussi sur les crêtes granitiques où la vision embrasse la Margeride.

Description détaillée

De 1764 à 1767, la Bête est à l’origine de plus de 78 décès attestés historiquement. Son existence est aussi confortée par les témoignages de personnes l’ayant approchée ou aperçue.
Ainsi, Jacques Portefaix, jeune berger du Villeret de Chanaleilles, lutte contre la Bête alors qu’il garde son troupeau. Jeanne Jouve l’affronte à mains nues pour éviter qu’elle n’emporte son enfant. Marie-Jeanne Valet lui plante sa baïonnette dans le poitrail.
Le récit que nous livrent les victimes est souvent déformé par la peur et l’angoisse. Les conditions effroyables des disparitions sont rapidement colportées dans tout le Gévaudan. La Bête monopolise tous les esprits. Dans son mandement du 31 décembre 1764, Monseigneur de Choiseul Beaupré, évêque de Mende, décrit la Bête comme « un fléau de Dieu ». La Bête devient une véritable affaire d’État. Les autorités envoient le capitaine Duhamel et 57 dragons en promettant une prime de 9 400 livres à quiconque tuerait la Bête. Ces primes attirent une foule de chasseurs qui rêvent de faire fortune en Gévaudan. Denneval, chasseur normand de grande réputation, obtient l’exclusivité des chasses. Méconnaissant le relief de la Margeride, il ne parvient pas à mettre fin au carnage. Le roi envoie alors son porte arquebuse, François Antoine. Arrivé à Saugues le 22 juin 1765, il abat le 20 septembre un gros loup dans les bois de l’abbaye des Chazes : la première Bête. Après avoir été empaillée, celle-ci est conduite à Versailles pour être présentée au roi. Pourtant, les massacres reprennent, et le jeune marquis d’Apchier recrute des volontaires pour traquer la Bête. Le 19 juin 1767, un paysan de la Besseyre, Jean Chastel, supprime un autre énorme canidé, ce qui mettra définitivement fin aux agissements de la Bête. Transporté à Paris, l’animal est dans un tel état de putréfaction qu’il est enterré.

Informations complémentaires
  • Type : Boucle
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    Mise à jour le 05/03/2024 Par Maison du Tourisme de la Haute-Loire
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