Me sentir auvergnat

Un soir à Clermont. L’appel de la Victoire

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Emmanuel Thérond

Emmanuel Therond

Curieux des autres et du monde, j'adore voyager.
Je vis aujourd'hui à Clermont-Ferrand, où j'exerce le métier de journaliste...

Soirée d’été citadine…

Quand le soleil pointe ses derniers rayons, l’effervescence gagne les abords de la cathédrale Notre-Dame. Et c’est comme ça tous les soirs, surtout pendant l’été. Ambiance en terrasse…

Flâner en ville

Le soleil hésite à se coucher

Un soir de juillet, place de la Victoire. Le soleil hésite à rejoindre les volcans endormis, ses derniers rayons embrasant les flèches de Notre-Dame. On s'assoit quelques instants sur les marches de la cathédrale, du côté de la rue des Gras. Au premier plan, la place Edmond Lemaigre (mais oui !), des petites boutiques, des restos typiques, quelques belles demeures en pierre de lave. Au loin, comme un fond d’écran végétal, la Chaîne des Puys se drape d’une étonnante couleur orangée. Le spectacle est magnifique. Le soleil a raison : il est encore trop tôt pour aller se coucher...

rendez-vous en terrasse

La vie de la Victoire

Prendre un verre place de la Victoire ? Visiblement, tout le monde s’est passé le mot ! En cette belle fin de journée, les terrasses sont pleines. Coup de bol : une table-tonneau se libère au Café Pascal. Autour de nous, Clermont dans toute sa diversité. Un groupe d’amis parle des vacances. Une jeune maman donne le biberon. Certains regardent le Tour de France à la télé. D’autres battent la mesure au rythme de la musique. On entend des éclats de rire, des verres qui trinquent, des voix qui s’élèvent. Un brouhaha sans fausse note. Au pied de la fontaine Urbain II, des touristes immortalisent Notre-Dame. Un enfant tente de faire du vélo, perd l’équilibre, se remet en selle… La vie de la Victoire, en somme !

Plaisir et saveurs

À table !

La douceur de l’atmosphère se mêle désormais aux effluves des restaurants. Difficile de résister… À Clermont, les labels “fait maison” ou bio s’affichent fièrement sur les ardoises. Beaucoup de chefs travaillent en circuits courts. Et pour ne rien gâcher, l’offre a l’âme voyageuse : en plus des spécialités locales (truffade, aligot, pounti, vins…), la gastronomie étrangère est présente à chaque coin de rue. Au coeur de l’Auvergne, on peut manger indien, libanais, chinois, turc, syrien, éthiopien, italien, japonais. Notre choix se porte sur un petit restaurant marocain de la rue de la Coifferie. Le repas était comme le couscous : royal. Ambiance tranquille en terrasse. Loin de l'effervescente place de la Victoire, pourtant à quelques mètres…

un air de vacances

La soirée ne fait que commencer…

Dernière balade avant de rentrer… Il est 22 heures. À la fenêtre d’un immeuble, des jeunes usent leurs cordes vocales sur “L’hymne de nos campagnes” de Tryo. Certains passants, tout sourire, donnent le change. L’esprit est bon enfant. On se remercie, on se salue. Sous les parasols et les arbres de la place de la Victoire, toujours autant de clients d’ici et d’ailleurs. L’ambiance monte d’un cran. C’est l’heure où Clermont s’encanaille. Cette fois, le soleil est couché. Mais dans la capitale auvergnate, certains attendront quelques heures encore avant de se glisser dans leurs draps...

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